A 20h30 - Pour ses 50 ans, l’AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens) propose de rapprocher deux arts, la danse et la musique, qui bien qu’intimement liés sont rarement associés lorsqu’il s’agit de musique baroque. Dans la préface des pièces en trio de Marais, on apprend que ces pièces publiées en 1692 ont été écrites et jouées pour le service de la Chambre du Roi. Les sarabandes, menuets rigaudons et autres passacailles étaient d’abord composés en pensant à la danse qui était un art omniprésent à la Cour de Versailles vers la fin du 17ème siècle. C’est à ce «plaisir des yeux et des oreilles» que la danseuse Isabel Devaux et les instrumentistes de l’ensemble invitent le public. Ce répertoire, où partition musicale et partition chorégraphique se lisent de façon simultanée, précisant rythme et pas dans l’espace et le temps, dévoilant l’extrême intimité entre la musique et la danse. De la musique, de la danse, mais c’est aussi l’occasion de démasquer et découvrir la mystérieuse Mademoiselle Roland pour laquelle Marin Marais adresse ses trios.


